Gap et Sean Wotherspoon font revivre un classique : le sweat à capuche avec logo Arch, 30 ans

Gap et Sean Wotherspoon font revivre un classique

Certains vêtements ne disparaissent jamais. Ils traînent dans les placards, réapparaissent sur de vieilles photos et retrouvent soudainement leur élégance des décennies plus tard. Le sweat à capuche Arch Logo de Gap en fait partie. Il a fait son apparition en 1995 : simple, doux et omniprésent. Le genre de sweat à capuche qui n’a pas eu besoin de publicité pour fonctionner ; il est simplement devenu un incontournable du quotidien.

Trente ans plus tard, Gap redonne vie à ce classique. Pour célébrer l’anniversaire du sweat à capuche, la marque s’est replongée dans sa propre histoire plutôt que de chercher la nouveauté. Résultat : une petite capsule vintage imaginée par Sean Wotherspoon, qui a retravaillé les archives de l’entreprise et leur a donné une seconde vie.

Wotherspoon s’est forgé une réputation autour de la culture vintage : à la fois designer, collectionneur et conteur. Vous avez déjà pu admirer sa touche sur des projets avec Nike et adidas, où il mêle couleurs vives et nostalgie des friperies pour créer un vêtement qui réinvente la mode. Pour Gap, il a épluché des stocks de plusieurs années pour dénicher 30 authentiques sweats à capuche Arch Logo, chacun légèrement différent, avec une légère usure qui le rend authentique. Ils sont vendus 80 $, mais l’attrait n’est pas le prix, mais le fait que chaque pièce ait déjà une vie derrière elle.

Ce lancement a aussi une histoire parallèle : Gap s’est associé à Bandulu, la marque bostonienne qui transforme les réparations en œuvres d’art. La marque a brodé et personnalisé cinq sweats à capuche à la main, s’inspirant des imperfections que la plupart des gens cherchent à dissimuler. Ces pièces uniques, vendues 148 $, ressemblent davantage à des œuvres d’art individuelles qu’à des produits standard.

La capsule est disponible dès maintenant sur gap.com et s’inscrit dans la collection GapVintage que Wotherspoon a sélectionnée toute l’année. Les premiers modèles ont été vendus en un rien de temps, signe évident que les gens recherchent une authenticité impossible à fabriquer.

Ce qui est intéressant ici, c’est le calme qui règne autour de ce projet. Gap ne prétend pas qu’il s’agit d’une révolution ou d’un retour en force. L’entreprise reconnaît simplement avoir créé quelque chose que les gens adoraient – ​​et adorent toujours. Pas de relooking, pas de graphismes tape-à-l’œil, juste la même cambrure familière sur la poitrine, autrefois présente dans les albums de fin d’année et les photos de week-end.

Le pouvoir du sweat à capuche a toujours résidé dans son honnêteté. Il n’a jamais cherché à attirer l’attention ; il a simplement fonctionné. On pouvait le porter avec élégance, le porter jusqu’à l’usure, le prêter à quelqu’un et ne jamais le récupérer. Il appartenait à tout le monde et à personne à la fois – ce qui explique probablement sa longévité.

Cette collection anniversaire n’est pas vraiment une question de cycles de mode ; elle est une question de souvenirs. De ce vêtement unique que vous avez gardé sans même vous rendre compte de son importance. Gap et Wotherspoon le montrent simplement du doigt et disent : « Vous voyez ? C’était génial depuis le début.»

Cette collection est différente. Il n’y a pas de précipitation, pas de tentative de se vanter de tout ce qui se fait dans la mode. Les sweats à capuche existent depuis longtemps, et Gap semble se contenter de les laisser parler d’eux-mêmes.

Le bleu marine n’est plus éclatant. Les cordons sont un peu usés. Le logo s’est adouci. Il n’a pas vraiment l’air vieux. On dirait juste… qu’il a vécu. Comme s’il avait accompagné les matins, les courses, les week-ends tranquilles, les promenades nocturnes. Petites marques, bords délavés : tout cela porte une petite histoire.

C’est limité, certes. Mais ce n’est pas une question de buzz. Ce qui compte, c’est les pièces qui vous accompagnent, celles qu’on achète sans réfléchir. Gap ne cherche pas à réinventer ces sweats à capuche. Ils les laissent exister tels qu’ils sont, préservant l’histoire du tissu, un sweat à la fois.