Le Yin Yang est un concept clé de la philosophie taoïste, symbolisant deux opposés inextricablement liés et complémentaires l’un à l’autre. Les chercheurs pensent que ce concept a été formé dans la philosophie chinoise au tournant des 8e et 7e siècles avant J.-C., et a finalement pris forme vers le 5e siècle avant J.-C.
Signification et histoire
Il n’y a probablement pas une seule personne qui n’a pas entendu parler des symboles chinois du Yin-Yang : le début féminin et masculin, le côté clair et obscur de la vie.
Yin est le principe féminin de la matière, humide, sombre, passif, doux, docile et intuitif, associé à la terre, à la vallée, aux arbres et aux fleurs, aux animaux de la lune et aux oiseaux. La classification binaire symbolise aussi le nord, les ténèbres, la mort, la terre, la lune, les nombres pairs, etc.
Yang – le principe masculin, sec, brillant, actif, solide, inflexible, rationnel, associé au ciel, aux montagnes, aux animaux ensoleillés et aux oiseaux. Dans la classification binaire, il est assimilé au sud, à la lumière, à la vie, au ciel, au soleil et aux nombres impairs.
Ce cercle doit être vu comme tournant, où l’obscurité alterne inévitablement avec la lumière, puis la lumière alterne avec l’obscurité. Les philosophes chinois soutiennent que même dans la lumière la plus pure, il y a un certain élément d’obscurité, et vice versa. Ainsi, au centre de chaque moitié est représenté un petit cercle peint dans la couleur opposée : noir sur fond blanc et blanc sur fond noir.
On pense généralement que ce symbolisme est basé sur les enseignements des anciens sur la fertilité, la reproduction, le culte phallique, etc. Cette interprétation est vue, par exemple, dans la Chine ancienne non pas comme le résultat d’une opposition, mais comme le résultat de l’interaction des contraires, c’est-à-dire leur unité.
Cette image simple de dynamisme équilibré symbolise l’interdépendance des forces et des principes opposés dans le cosmos. Considérant que l’androgynie parfaite formerait un cercle indivis, le symbole yin-yang implique que chaque moitié divisée contient la semence de l’autre. La tension créative, l’alternance et la fusion du yin et du yang donnent naissance au changement et au mouvement, au développement et à la complexité.
Qu’est-ce que le Yin-Yang ?
Yin Yang est un symbole d’origine chinoise. Les Chinois l’appellent Tai Shi – le cercle de l’existence. Il est symbolisé par un cercle divisé en deux parties égales par une courbe en forme de S : sombre, féminin (yin), et clair, masculin (yang).
Le symbole
L’emblème graphique, symbolisant l’un des postulats de la philosophie taoïste, représente un cercle, divisé en deux parties symétriques égales en forme de goutte avec un œil plein sur chacune. Dans certaines versions, les éléments peuvent être soulignés, ajoutant un contraste et une luminosité supplémentaires, mais le symbole Yun Yang original est exécuté en monochrome, avec des nuances unies et des contours nets des éléments. La partie noire est Yin et la blanche – Yang.
Ce symbole est basé sur le symbole Great Divide, qui est un cercle vide divisé de la même manière, mais sans les parties peintes ni aucun élément supplémentaire. Soit dit en passant, cette image est considérée comme un emblème de la philosophie chinoise classique.
Le dualisme Yin-Yang implique qu’il existe toujours des entités, des phénomènes, des forces ou des principes opposés qui se complètent mutuellement et se permettent d’exister. En même temps, la division suivante a été historiquement formée : Yin – obscurité, douceur, tranquillité, âme, féminité ; Yang – lumière, dureté, mouvement, raison et masculinité.
Une caractéristique importante du symbole est la présence d’un petit point de couleur opposée dans chacune des zones. dans ces points mis sens profond.
Ils montrent qu’il n’y a pas d’extrêmes purs dans la nature. Ni le mal ni le bien ne peuvent être absolus. Dans chaque obscurité, il y a un rayon de lumière, et dans la lumière, il y a toujours un peu d’obscurité. Ces points visent à souligner qu’il est impossible de séparer les contraires, car ils sont toujours beaucoup plus liés qu’il n’y paraît à première vue.