La combinaison de points, de plans et de visages – d’où vient cet étrange artefact ? Et pourquoi les dés marqués sont-ils aujourd’hui un symbole de bonne chance ?
Les dés sont une source populaire de hasard dans les jeux de société. Un dé traditionnel est un cube avec des nombres de un à six inscrits sur chacune de ses six faces, qui est lancé pour démontrer un nombre entier déterminé au hasard de un à six. Il est d’usage de placer les nombres de 1 à 6 sur les côtés du dé de sorte que la somme des nombres sur les côtés diamétralement opposés soit égale à 7. Le résultat d’un lancer de dé est considéré comme occasionnel car il existe des facteurs indéterminés tels que les mouvements de la main du lanceur et la position des dés avant le lancer. Ainsi, les dés peuvent être considérés comme un prototype de générateur de nombres aléatoires.
Dés asiatiques (en haut) et dés occidentaux (en bas)
Les dés ont les points dans un ordre particulier, comme indiqué sur la figure. Sur les dés asiatiques, l’ordre des points est similaire à celui des européens, mais les points sont plus proches du centre de la face ; un point est plus grand que les autres et quatre points sont colorés en rouge. La facette noire « un » et la combinaison du noir et du blanc sur la facette « quatre » étaient considérées comme porte-bonheur, donc le rouge, la couleur de la chance dans la culture chinoise était censée neutraliser ce présage.
Les dés modernes ont un lien direct avec les anciens outils de divination – les os bouillis d’animaux domestiques.
A en juger par la couleur, la nature des fissures, le nombre de taches et d’autres signes et déterminer le sort de l’interrogateur.
La divination à l’aide d’os était répandue dans la Chine ancienne, à Rome pendant la République et l’Empire, et plus tard – parmi les tribus barbares d’Europe. Souvent utilisé non pas un mais plusieurs os, qui étaient stockés dans un sac spécial. De là, en fonction de la nature de la question, plusieurs pièces ont été retirées et, guidées par l’apparence des os, ont évalué la situation.
Ici, nous devrions chercher une explication de la célèbre phrase de Gaius Julius Caesar, « Les dés sont jetés », qui se traduit par « Les dés sont jetés ». César a utilisé le talent des devins pour prendre une décision fatidique concernant la conquête de Rome.
Au fil du temps, des chiffres, des lettres, des mots et parfois des symboles ésotériques ont commencé à être délibérément inscrits sur les os. Peu à peu, les formes naturelles ont commencé à donner des formes géométriques artificielles – de sorte que les os nous sont devenus familiers en forme de cube. La forme du cube est en elle-même très symbolique : en alchimie, le cube représente le sel, produit de la cristallisation du soufre et du mercure ; en Chine, le cube est la divinité de la Terre, le cube est le Saint des Saints, dans l’Islam Kaaba est le cube, la stabilité, la perfection statique. La combinaison d’un matériau « vivant » doté d’une forme cubique sacrée avec des signes secrets, des combinaisons de nombres ou de mots a fait des ossements l’un des outils prédictifs les plus puissants, qui n’ont pas non plus été oubliés par les devins modernes.
Cependant, les dés n’étaient pas seulement utilisés pour prédire l’avenir. Souvent, ils sont devenus un attribut du jeu. L’exemple le plus frappant – les soldats romains qui utilisaient des dés pour décider qui obtiendrait les vêtements de Jésus crucifié sur la croix. Les Romains étaient des joueurs passionnés, surtout à l’apogée de l’Empire romain. Les dés étaient donc aussi un jeu très répandu. À ce jour, les dés sont encore étroitement associés au jeu ; ils apparaissent sur les logos des casinos aussi souvent que sur les cartes à jouer. Voici un lien vers Playamo, vous pouvez vérifier ce qui précède.
Dans le monde antique, les dés étaient considérés comme le jeu le plus noble, car l’adversaire n’était pas seulement humain mais le destin lui-même, qui intervenait, créant des situations imprévisibles. Aux yeux de l’homme, les fournitures de gibier possédaient des qualités miraculeuses et magiques, aidant aux rituels magiques, à la divination. Les gens croyaient que les dés étaient contrôlés par les dieux eux-mêmes, leur transmettant leur volonté.
Les Grecs se divertissaient en jouant avec deux ou trois dés lors de fêtes festives. Les nobles et les dignitaires étaient particulièrement friands de cette activité, ainsi que les représentations théâtrales, les jeux étaient considérés comme un acte sacré. Lors de jeux organisés et lors de cérémonies commémoratives, cette tradition effrayait les mauvais esprits qui avaient l’intention de nuire aux gens, d’effrayer les vivants.
Au Moyen Âge, les dés de jeu étaient attribués à la fois à des significations diaboliques et divines. Dans un divertissement pour moines inventé par l’évêque Vibald au XXe siècle, diverses combinaisons de facettes de dés dénotaient une vertu. Le moine gagnant a reçu le droit d’enseigner cette sagesse aux autres. Pour d’autres, les attributs du jeu représentaient la création du diable, qui gagne les âmes des gens, les attirant avec la possibilité d’un enrichissement facile.
Les chevaliers du Moyen Âge jouaient très souvent, perfectionnant leurs compétences dans des écoles spécialement formées. Des guildes entières ont été créées, bien que la loi interdise de jouer pour de l’argent. Les femmes participaient souvent aux jeux de hasard sur un pied d’égalité avec les hommes, et les dés étaient décorés de sculptures exquises représentant des personnes et des animaux.
La signification du symbole des dés dans les tatouages
Un tatouage avec des dés, en règle générale, consistes de l’image de deux cubes avec des points – « points », avec une variété d’arrière-plans ou sans eux. Rarement, par dés, on entend des tétraèdres, des octaèdres et d’autres figures: ils sont davantage liés à l’utilisation pratique dans les jeux ou la divination de certaines cultures (par exemple, les Mongols lors des rituels utilisaient des dés tétraédriques et non hexaédriques).
Le dé est un symbole qui a plusieurs significations. Déjà dans l’Antiquité, les dés à points signifiaient le hasard, l’immédiateté de l’existence et la volatilité de la vie. Mais ce sens est davantage attiré par une vision du monde fataliste ; en même temps, un tatouage de dés symbolise la bonne chance.
On pense que le chiffre « sept » est le chiffre de la Fortune, il est donc très cohérent d’activer ce sens en appliquant des dés avec exactement la variété de points qui formeraient un sept : six et un, trois et quatre, etc.
Pour choisir la bonne variante, il est nécessaire de connaître la tradition numérologique de votre pays pour éviter les interprétations indésirables : par exemple, en Chine, un cube de jeu avec quatre points dessus symbolise le malheur et même la mort.
Dans la vieille école, le style de tatouage le plus célèbre qui a émergé au 19e siècle, le dé est un motif traditionnel qui, dans son sens, renvoie au risque, à la chaleur ainsi qu’à un « vice » commun des marins (ce sont leurs tatouages qui sont les précurseurs et les exemples de la vieille école) – le jeu.
Dans la nouvelle école avec ses couleurs exagérément vives et ses images de bandes dessinées et de dessins animés, la signification du tatouage de dés n’a pas changé, cependant, il est devenu quelque peu ironique et léger, ce qui correspond aux particularités du style.
Comme on le sait, de nombreux tatouages sont intégrés dans un système de « langage » carcéral. L’image des dés pour les membres du monde criminel désigne l’appartenance à un gang de tricheurs et d’escrocs, trompant les gens dans des jeux d’argent. Le tatouage peut également parler de la propension du propriétaire à des actions risquées, à des pas téméraires, à des divertissements de jeu, ce qui aide à devenir fabuleusement riche ou à devenir un mendiant.
Il n’est pas rare que des personnes incarcérées fassent des tatouages sous la forme d’un cube de jeu unilatéral déplié avec cinq points marqués dessus – un au milieu et quatre dans les coins du carré. L’image dénote « un mur sur quatre » et porte le sens de l’accident mortel qui a conduit une personne en prison, le désir de liberté.